France, 1939‑1945

Tout dépend, en matière de résistance et de collaboration, du moment de la publication, plus encore que de celui de l’écriture ou de la réécriture, souvent difficile à préciser. La période de la remémoration a duré soixante-dix ans et n’est pas près de s’achever. Dès 1942, côté ultra-collaborationniste, Lucien Rebatet publie, avec un très grand succès, Les Décombres. Mais il faut attendre 2009 pour lire le chef‑d’œuvre de Daniel Cordier, second de Jean Moulin, Français libre, puis organisateur de la Résistance en France même, Alias Caracalla, journal reconstitué, puisque les Résistants, entre 1940 et 1944, ne pouvaient pas écrire de journal ou d’aide-mémoire. […]

Bibliographie

Laurent Douzou, La Résistance française : une histoire périlleuse. Essai d’historiographie, Seuil, 2005.

Jean-Louis Jeannelle, Écrire ses Mémoires au XXe siècle. Déclin et renouveau, Gallimard, 2008.


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Page: 
363-366

Pour citer cet article: 

Lecarme Jacques, « France, 1939‑1945 », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 363-366, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/france-1939-1945, page consultée le 19/05/2024.